Le Chateau de Chinon désigne la forteresse de Chinon, située dans la ville de Chinon. Le château de Chinon est également connu sous le nom de forteresse royale de Chinon ; il est situé à Chinon, en Indre-et-Loire. Il est en fait composé de trois structures Le château du milieu et le fort du Coudray ainsi que le fort Saint-Georges qui fait plus de 300 m de long. Il domine, grâce à sa situation, une partie de la ville de Chinon ainsi que la ville de Vienne et ses environs.
Le chateau de Chinon est classé au titre des monuments historiques depuis 1840 pour ce qui concerne le monument en lui-même. Les terrains ont été classés par la suite.
D’importants travaux ont été réalisés au Xe siècle sous les comtes de Blois qui ont construit une enceinte autour de l’actuel Fort du Coudray. En 1044, le comte d’Anjou Geoffroy Martel prend possession du château de Chinon. Le château est remis à son neveu Foulques IV qui a achevé l’enceinte.
Au Xe siècle, Henri II de Plantagenêt réalise d’importants travaux de construction (le Fort Saint Georges et son palais) Puis, il réussit à faire emprisonner Aliénor d’Aquitaine à l’intérieur du château de Chinon. Chinon avant d’y mourir. Richard Cœur de Lion devint propriétaire de la forteresse, puis Jean sans Terre prit le relais et renforça les défenses du château. Après que Philippe Auguste ait pris possession de la forteresse en 1205, il a commencé d’autres projets de défense.
En 1370, le duc Louis 1er d’Anjou décide de remodeler les maisons. Charles VII donnera aux maisons leur forme actuelle. A son époque, Jeanne d’Arc obtiendra une entrevue avec le Roi le 14 février 1429. Puis, peu à peu, la forteresse est abandonnée à elle-même, et finit par être cédée à des particuliers. Elle est classée monument historique en 1840.
En 2003, la forteresse royale a été restaurée sous la direction du département.
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Il est possible de visiter le chateau de Chinon, selon différentes modalités.
La forteresse de Chinon est ouverte presque toute l’année, sauf le 25 décembre et le 1er janvier, de 9h30 à 17h00.
Les tarifs de la visite varient de 7.50 euros à 10.50 euros, et c’est gratuit pour les moins de 7 ans, les demandeurs d’emploi, et les journalistes.
L’accès au château de Chinon…
Le chateau de Chinon propose un ‘histopad’, qui permet de visualiser les pièces du chateau de façon virtuelle, telles qu’elles étaient utilisées auparavant. Il est possible aussi de profiter d’un livret-guide. Le chateau propose aussi des visites guidées gratuites en Français.
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Voici un témoignage présentant la forteresse de Chinon au début du 19ème siècle:
Le fort du milieu renferme quelques bâtiments inhabités, à côté desquels on voit le plain-pied d’une tour correspondante à celle qui exite encore aujourd’hui à Lundun, et qui n’était qu’un beffroi sur lequel on faisait sentinelle pour observer tout ce qui se passait au loin. Vis-à-vis les bâtiments est la tour d’Argenton, faite longtemps après sur le modèle des autres tours, pour communiquer sous terre du château avec la maison Roberdeau autrefois située au bour du parc de ce nom, qu’habitait la belle Agnès Sorel, lorsque Charles VII, dans son infortune, demeurait au château de Chinon.
On aperçoit encore dans l’intérieur de ce château les vestiges d’une autre tour à côté de celle d’Argenton, avec des étages en-dessous, qui sans doute avaient la même destination que ceux dont il vient d’être question. On entre dans le fort du milieu par une porte flanquée d’une tour qui a environ soixante pieds de hauteur, et autant de profondeur avec plusieurs chambres au-dessus, dont deux servent aujourd’hui de cage à l’horloge de la ville. Au bout du pont d’entrée est l’ancien fort Saint Georges, dans lequel il y avait une chapelle de ce nom. Ces trois forts ont les abords très escarpés. Leurs enceintes fort hautes sont avec des créneaux et des meurtrières, ainsi que quelques-unes des grosses tours et des petites tours qui s’y trouvaient intercalées. Extrait d’Essais sur l’histoire de la ville de Chinon, M. Dumoustier, 1809.
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