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Falaises de Meschers sur Gironde

Découvrez les falaises de Meschers sur Gironde en Charente maritime

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Les falaises de Meschers sur Gironde sont des falaises de calcaire qui bordent l’estuaire de la Gironde.

Elles sont situées entre la plage des Vergnes, la plage des Nonnes, la Conche de Cadet, et le port de Meschers.

Elle sont constituées de cavités creusées par l’eau mais aussi  par l’homme, dont les grottes troglodytes. Il est possible de visiter ces grottes: les grottes de Matata, et les grottes de Régulus. Vous pourrez aussi y trouver des carrelets.

Les falaises ne sont pas loin du centre-ville de Meschers, organisé autour de l’église de Meschers, se trouve la place du marché, et quelques magasins, et restaurants, facilement accessibles à pied. L’endroit est fréquenté en haute saison.

De l’église, il est facile de se rendre au port de Meschers, mais aussi aux falaises de Meschers pour découvrir les fameux carrelets. Non loin se trouvent la plage des Nonnes, la plage des Vergnes, et la petite plage de l’Arnèche.

Meschers, un authentique village de pêcheurs, est aujourd’hui devenu une destination familiale, pour profiter de ses plages, et ses falaises troglodytes, loin de la foule du pays royannais.

Plages des nonnes à meschers sur gironde
conche de cadet Meschers - photographie au coucher du soleil

L’histoire des falaises blanches de Meschers

Les falaises sont reconnues comme curiosité depuis le milieu du XIXème siècle. Témoins, ces récits de voyage, comme par exemple cet extrait de ‘Lettres et souvenirs de voyage (fin XIXème):

 » Les falaises blanches de Meschers qui bordent la Gironde méritent la peine d’être visitées et étudiées. Là, comme à Vouvray et à Rochecorbon, sur les rives de notre Loure, le temps, ce grand architecte, a creusé, taillé, déchiqueté, dans les flancs de roches crayeuses, des grottes profondes, suspendues à des hauteurs vertigineuses au-dessus du flot, et que l’océan, en ces jours de grande colère, vient envahir.

Jadis, ces grottes servaient de refuge et tenaient lieu de domicile à tout un monde paresseux et de malingreux. C’étaient les carrières d’Amérique, la cour de Miracles de la contrée. On y vivait un peu des produits de la pêche et de la chasse, beaucoup de dîmes prélevées sur la propriété d’autrui, maraude et contrebande… On y redoutait parfois les douaniers, mais on n’y connaissait pas le percepteur, attendu qu’aux grottes de Meschers on se passait de portes et de fenêtres. Mais un beau jour, à la suite de je ne sais quelle équipée, dame justice s’avisa d’ouvrir l’œil et de se fâcher. Elle mit sur pieds toutes le brigades de gendarmes et de douaniers des environs, et une belle nuit on fit une rafle qui engloba toute la bande d’un même coup de filet.

Depuis lors, les grottes de Meschers, sévèrement surveillées, sont devenues désertes, tout en conservant leur physionomie et leur cachet.

L’étroit sentier creusé dans le roc tantôt s’élève, tantôt s’abaisse, traversant des blocs à demi détachés qui surplombent de 40 à 50 mètres au-dessus du fleuve au travers de trous percés comme des meurtrières l’œil étonné se promène sir les rives onduleuses et verdoyantes du bas Médoc, qui fuient en vis à vis l’horizon, et se repose sur cette belle nappe d’eau d’un vert émeraude qui clapote à vos pieds et se perd dans l’infini. »